Déficit foncier : focus sur les travaux déductibles
Dès lors que vos dépenses liées à l’amélioration de votre bien sont supérieures aux loyers perçus, cela crée un déficit foncier. Ce déficit est alors déductible de votre revenu global (salaire…). Plus vos travaux sont importants, plus vous pourrez défiscaliser et alléger le montant de votre impôt sur le revenu. Plus le déficit est important plus l’opération sera rentable. Idéalement le déficit devrait représenter le double des loyers perçus.
Les travaux déductibles inclus les travaux d’amélioration, d’entretien et de réparation telle que la peinture ou lorsque vous investissez dans des fenêtres plus isolantes mais jamais les travaux d’agrandissement, parmi ces travaux on retrouve :
• Les travaux de rénovation de l’intérieur du logement
• Les travaux d’isolation afin de favoriser l’économie d’énergie
• La mise en place d’un système de chaleur renouvelable
• Les ravalements de façade
• La rénovation de la toiture
Déficit foncier : les dépenses d’amélioration
Les dépenses d’amélioration s’entendent, de manière générale, de celles qui ont pour objet d’apporter à un immeuble un équipement ou un élément de confort nouveau ou mieux adapté aux conditions modernes de vie, sans modifier cependant la structure de cet immeuble.
L’installation initiale ou le remplacement par un équipement mieux adapté aux conditions modernes de vie sont considérés comme répondant aux conditions énoncées ci-dessus. On peut citer, par exemple, l’installation ou le remplacement du chauffage central, d’une salle d’eau, d’une cuisine, du tout-à-l’égout, d’un ascenseur ou d’une antenne collective de télévision.
Déficit foncier : les dépenses de réparation et d’entretien
Les dépenses de réparation et d’entretien s’entendent de celles qui correspondent à des travaux ayant pour objet de maintenir ou de remettre un immeuble en bon état et d’en permettre un usage normal, conforme à sa destination, sans en modifier la consistance, l’agencement ou l’équipement initial.
Les dépenses d’entretien s’apparentent généralement aux dépenses de maintien en l’état de l’immeuble et les dépenses de réparation à celles dépassant les opérations courantes d’entretien et qui consistent en la remise en état, la réfection ou le remplacement d’équipements essentiels pour maintenir l’immeuble en mesure d’être utilisé conformément à sa destination.
Source : impot.gouv